"La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre."
M. GANDHI
Issue de l’Approche centrée sur la personne (ACP), que l’on doit à Carl Rogers, psychologue américain, la Relation d’aide repose sur l’idée forte que chaque être humain possède en lui les ressources, un potentiel d’évolution et de développement, qu’il convient de mobiliser afin de favoriser sa croissance.
Dans cette perspective, l’empathie, la non-directivité, le regard positif inconditionnel et l'authenticité sont quatre attitudes fondamentales que je m'efforce d'adopter en séance, lesquelles sont déterminantes afin que la relation si particulière à laquelle en appelle Carl Rogers, la pierre angulaire de l’alliance thérapeutique, permette de porter ses fruits.
"Ce qui se trouve devant nous et ce qui se trouve derrière nous, importent peu comparé à ce qui se trouve en nous."
R.W. EMERSON
«La rencontre chaleureuse, subjective, humaine entre deux personnes », écrit Carl Rogers, « est plus efficace pour favoriser le changement que l’ensemble de techniques le plus précis, issu de la théorie de l’apprentissage ou du conditionnement opérant ». Ce qui est une autre façon de dire que la théorie ne doit pas l’emporter sur la relation…
En découle le fait que, si je m’appuie, philosophiquement, sur les principes rogériens pour mener à bien la thérapie, mon approche n'en reste pas moins intégrative. La psychologie intégrative, par essence « holistique », c’est-à-dire s’intéressant à la personne dans son entièreté (considérant à la fois ses aspects affectif, émotionnel, cognitif, comportemental, relationnel), utilise pour cela des outils/exercices/réflexions issus de différents courants thérapeutiques, philosophiques, spirituels.
"Vous ne respirez pas, en ce moment, pour vivre dans deux ans. Vous respirez, en ce moment, pour vivre en ce moment. "
K.G. DÜRCKHEIM
S'en aller toquer du côté de l’analyse transactionnelle de Berne, de la logothérapie développée par Frankl, des archétypes jungiens, de la thérapie existentielle (Yalom), la psychogénéalogie, s’essayer à communiquer différemment via la Communication NonViolente, ou les apports de l’Ecole de Palo Alto, convoquer le rippling, employer le jeu de rôle, interpréter les rêves…
Moins convenu, une séance en ma compagnie pourra(it) tout à fait aussi être l'occasion de : s'interroger sur des aphorismes ou réflexions de Saint-Exupéry, Nietzsche, Oscar Wilde, expéri-menter le dialogue socratique, aller voir du côté des stoïciens, du bouddhisme, ou de toute autre tradition spirituelle, travailler à partir de films, romans, peintures, musique, pour questionner
le sens de certaines situations dans la vie, ou à des fins cathartiques - la liste est non exhaustive.
"La patience est la chose la plus dure pour l’esprit. Mais c’est la seule qui vaille la peine d’être apprise. Tout ce qui est nature, développement, paix, prospérité, beauté dans le monde repose sur la patience ; cela demande du temps, du silence, de la confiance."
H. HESSE
Faire appel à tout un panel d’œuvres d’art, ainsi que du domaine de la pensée, pour entamer un dialogue et réfléchir à ce que certains créateurs ont pu proposer de salvateur sur des sujets aussi vastes que, par exemple, la découverte de soi, la peur de vieillir, la "beauté", notre difficulté à faire des choix, la question de l’amour, n’ y a-t-il pas là également, outre la psychothérapie dite classi-que, matière à croissance, développement, mieux-être ? (La suite en bibliothérapie/filmothérapie)
Etymologiquement, la psychothérapie signifie soin, traitement de l’âme. Dans son acception existentielle/humaniste, celle-ci se focalise sur le fonctionnement global de la personne, son « potentiel », non sur ses symptômes ou ses pathologies, qui ne définissent pas celle-ci, ne la réduisent pas à un sujet dont il faudrait « traiter », de façon standardisée, l’« affection ».
"La thérapie n’a pas pour objet de corriger le destin du patient, mais de lui permettre la rencontre avec son propre destin."
A. MILLER
Pour libérer les tendances positives de l’homme, viser la tendance à l’actualisation, et donc la réalisation de soi, unique pour chaque personne, il incombe donc au thérapeute, comme le préconise Irvin Yalom, de « s’efforcer de créer une nouvelle thérapie pour chaque patient » - d’où la panoplie, ci-dessus, de moyens présentés et, potentiellement, déployés, pour persévérer dans son être (le conatus), faire chemin vers soi.
Que vous veniez pour une séance unique, un travail nécessitant simplement quelques consul-tations, ou sur le long terme, que vous ayez juste besoin d’être écouté(e), de vous aider à y voir plus clair sur une situation qui vous fragilise ou vous déstabilise, de cheminer pour découvrir qui vous êtes, de vous relever après avoir été confronté(e) à une épreuve, la seule chose que vous ayez à retenir est : Le voyage de mille lieux commence par un seul pas...